Le Buerehiesel… Voilà l’adresse incontournable des soirées gourmandes. Le restaurant relie à l’Etoile qui orne son fronton et à son Chef, Eric Westermann. Vous voilà à Strasbourg…
Autant l’avouer, on aime découvrir les lieux à la nuit tombée. Savamment éclairée, cette maison alsacienne prend un tout autre éclat.
Buerehiesel, bien plus qu’un restaurant
On en oublierait son histoire, la magie du parc de l’Orangerie transformée pour L’Exposition Industrielle et Artisanale de 1895. Cette vieille ferme alsacienne de 1607 arrive de Molsheim. Elle traverse le temps pour être aujourd’hui l’un des restaurants gastronomiques de Strasbourg.
Cette « petite maison des paysans » est aujourd’hui une « grande maison » de la capitale européenne. On pense naturellement à Viviane et Antoine Westermann qui en firent un trois étoiles renommé.
On salue l’esprit des lieux, repensé et incarné par Eric Westermann. L’écrin mérite et porte haut son étoile Michelin et sa place sur la liste des restaurants étoilés Michelin d’Alsace.
Ici, le produit est respecté. La cuisine est sincère, créative, savoureuse. La passion devient saveurs, partages et découvertes.
Les cuisses de grenouille au cerfeuil, schniederspaetle
Naturellement, les circuits aiment être courts. L’adresse a ses fournisseurs alsaciens. Des caves jusqu’aux élevages et potagers. Comme ne pas évoquer l’un des plats incontournables des lieux, « Les cuisses de grenouille au cerfeuil, schniederspaetle ». Et le Chef d’assumer les 40 années de présence de cette recette à la carte : « La recette n’a jamais changé non pas faute de créativité mais parce qu’elle est parfaite ! »
Et voilà ses schnieders, originaires de l’Alsace du Nord, de magnifier la grenouille et le Melfor de faire de sa douce acidité un exhausteur de saveurs.
L’air du large peut naturellement éloigner d’Alsace un temps . Comment résister à ce Br de Ligne, risotto de lentilles d’Alsace aux coques et gingembre, agarics bruns crus et en duxelles, sabayon au Marsalan ou encore ces Noix de Saint-Jacques et Truffes melanosporum en feuilles à feuilles, jeunes pousses d’épinard et topinambours, bouillon léger aux truffes. Le voyage est gourmet !
De l’Alsace dans vos assiettes aussi
Et l’on revient en Alsace pour le pigeon de Théo Kieffer, le lapin de la Ferme Clauss avant de se laisser tenter par les desserts. Institution de la carte, tentation s’il en est, cette Brioche caramélisée à la bière, glace à la bière et poire rôtie permet de finir le repas avec un schlouck de bière…
D’autres boissons d’Alsace, eaux, vins, alcools auront accompagné le repas, apportant accords et bel esprit à un moment si rares.
Vous aimerez profiter de ce moment au Buerehiesel et assister à la rencontre de l’excellence, l’exception et l’émotion. Bon appétit !
