Egast, le salon des métiers de bouche strasbourgeois bouillonnait hier matin. Au « menu », deux rendez-vous importants : la sortie du livre « Au Crocodile, une école de la vie » autour de Monique Jung et le second trophée Emile Jung…
Au Crocodile, une école de la vie
Alors que les jeunes candidats s’activent et se préparent à honorer le Chef Emile Jung, celui qui fit de son « Crocodile » un trois étoiles Michelin alsacien et Strasbourgeois, Monique Jung peut présenter un livre et pas n’importe lequel.
« Au Crocodile, une école de vie » est naturellement signé Monique et Emile Jung. Objectivement, on ne l’imagine pas autrement, tant sont présentes dans les mémoires la complicité de ce couple référent de la gastronomie français. Nul doute que les forces de l’esprit et quelques complices planent autour du livre et de ses presque 400 pages.
« “J’ai souvent eu l’occasion de le dire mais aurais-je fait cette carrière sans ma rencontre avec Émile, sans ma rencontre avec l’Alsace ? Bien sûr que non”, s’exclame Guillaume Gomez, dans la préface. Monique et Émile Jung, le Crocodile, Maurice Roeckel, Strasbourg, ÉGAST. Pour moi tous sont liés… car je les ai tous rencontrés en même temps ! » écrit ainsi en préface Guillaume Gomez, Ambassadeur de la Gastronomie Français.
Monique est plus que jamais là, la plume de Maurice Roeckel a œuvré aussi et Egast est l’écrin.
Et voilà chaque page de ce livre de dresser les souvenirs d’un parcours de vie sans lequel la gastronomie alsacienne ne serait pas ce qu’elle est. L’Histoire commencera à Masevaux. De l’Hostellerie alsacienne au Crocodile, Emile et Monique partiront à la quête aux étoiles, non pour ce qu’elles sont aujourd’hui, mais par goût du bon, de l’excellence et de la transmission.
Et le livre de nous transporter … De l’Histoire, quelle belle histoire, en entrée, des menus rares, de fines et belles rencontres, des bouchées de souvenirs encore. Naturellement on pense aux plats signature d’Emile Jung. Canard de Barbarie et Choucroute « Belle Strasbourgeoise, Lièvre à la Royale, lobe de Foie gras cuit tel un Baeckeofe…
Comment ne pas évoquer la transmission lorsque l’on parle d’Emile Jung ? Combien sont-ils à être passés par la « Rue du l’Outre »… Laurent Huguet, Alfred Georg, Jean-Pierre Paniel, Maître d’Hotel de Ronald Reagan, Cedric Kuster. Combien sont-ils « les amis du métier» à se souvenir. Fernand Mischler, Hubert Maetz, Marc Haeberlin, Anne Ernwein, Robert Husser, Marie et Roger Sengel, Antoine Westermann …
Un Crocodile relancé par Cédric Moulot et naturellement sublimé aujourd’hui par la passion de Jean-Paul Burrus et de son Chef Romain Brillat …
Du Crocodile d’Emile Jung à son trophée, il n’y a qu’un pas, franchi par « Madame » Jung en cette belle journée d’avant Printemps. Une fois encore, Egast en est l’écrin …
Audrey Stippich remporte le deuxième Trophée Émile Jung
C’est la cheffe Audrey Stippich, du Garden et de la Table du 6717 à Ottrott qui sort gagnant de cette seconde édition. Elle qui avait terminé seconde l’an passé, a peaufiné sa participation… Et là voilà de repenser un plat signature d’Emile Jung… Son « sandre façon « Père Woelfflé » à la choucroute accompagné d’un flan de cresson et grenouilles, d’une garniture libre et d’une sauce à base de genièvre » a su séduire le Jury…
L’esprit d’Emile Jung a soufflé sur ce concours. Le talent d’Audrey Stippich a, lui, fait la différence et marqué des membres du Jury parmi lesquels Jean-Georges Klein ou Jean-Yves Schillinger.
Merci Emile Jung, Merci Monique Jung, Bravo Audrey Stippich pour ces beaux et bons moments.
